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Lettre ouverte aux créateurs de lingerie femmes
Dans les années soixante, le string, ce petit triangle de dentelle faisait une apparition provocante dans la lingerie féminine. Perçu par les hommes comme le symbole de la sexualité féminine, le string se heurta à la morale populaire. Conditionné par les mouvements féministes, toutes les femmes le trouvèrent vulgaire et dégradant, d’autant plus que les strip-teaseuses et les prostitués se l’accaparèrent pour mieux aguicher les clients. Dans cette ambiance, je vous laisse imaginer la réaction des gens lorsqu’un homme, de surcroît épilé, se dévoilait dans un petit string féminin à sa compagne. Au vu de ce qui se passe à présent, on a envie d’en rire...

Auparavant le string portait bien son nom. Un petit triangle de tissu uniquement destiné à cacher le pubis en laissant les fesses entièrement découvertes. La ‘ficelle’ passait entre les cuisses et remontait bien haut sur les hanches favorisant ainsi d’adorables rondeurs. A présent, me voilà extrêmement contrarié par les gens qui créent la lingerie de femmes. Chantal Thomas, la modiste qui vulgarisa le string doit être bien déçue. Ce que je critique ici est la coupe ‘taille basse’ des dessous féminins d’aujourd’hui. La mort dans l’âme, j’assiste à la mort du string ! Que voit-on maintenant sur le ventre des femmes ? Des culottes taille basse à mi-hanches et ‘cassant’ systématiquement les courbes ondulantes du bassin. Et je ne parle pas de ces femmes en pantalons taille-basse qui s’affichent ainsi dans la rue. Seule consolation : Juste revêtue d’un petit haut, les femmes découvrent sans complexe leur ventre. A chaque fois c’est le même regard coquin et la même interrogation. Ont-elles le pubis épilés ?

Je me rebelle face à ces gens qui font la mode. A voir les mannequins acétiques et sans relief qu’ils nous imposent, il y a de quoi désespérer. C’est oublier les rondeurs naturelles de la femme ? Qu’ils les valorisent bon Dieu ! Bien porté, le string avantage ces courbes et réveille les envies des messieurs. Faut-il que les femmes soient aveugles pour accepter une telle mode ?

Les années 2 000 furent à l’apogée de ce dessous féminin. Le string étant entré dans les moeurs, on créa un string encore plus petit, le ministring, cette fois ci avec une ceinture aussi fine qu’une ficelle. Son but avoué était de séduire les hommes. Il soulignait les hanches et la ‘ficelle’ remontait jusqu’à la taille au dessus du bassin. Avec un petit triangle de tissu très échancré devant, il donnait non seulement l’impression de hanches rebondies, mais valorisait aussi le mont de Vénus des femmes. De quoi réveiller n’importe quel homme. Des matières nouvelles comme la microfibre permirent aux industriels de fabriquer des strings de plus en plus fins, de plus en plus légers. Leurs prix devinrent d’ailleurs inversement proportionnels à la surface du tissu utilisé. Fabriqué dans des tissus aux couleurs fluorescentes, le ministring fut même porté sur les plages par les adoratrices du Dieu soleil.

Conséquence de cette mode mini, les femmes durent s’épiler encore plus intimement si elles voulaient rester ‘présentables’. Honte à celles qui portaient le ministring sans être parfaitement épilés. Les poils devenaient réellement gênants... Cela obligea les femmes à vaincre leur pudeur en s’adaptant à de nouvelles formes d’épilation. Les instituts de beauté en profitèrent et proposèrent des épilations aux noms évocateurs. D’une épilation maillot classique, on passa à l’épilation échancrée puis à celle du maillot brésilien, voire américain où on ne laissait qu’un tout petit triangle de poils sur le pubis afin de préserver la pudeur de ces dames. Je trouve ça ridicule d’ailleurs.

Difficile de faire un string plus petit. Eh bien non ! Des américains d’Hollywood trouvant que le string cachait encore trop de peau inventèrent le microstring ; encore plus petit que le ministring. Réduit au minimum, il ne couvrait que les parties génitales sans rien cacher du pubis ! Ou les femmes gardaient leur pilosité pubienne et ne mettait pas de microstring ou elles s’épilaient intégralement. Le microstring favorisa donc une mode qui remplit d’aise les messieurs, celle des pubis et des sexes totalement épilés. Le ventre des femmes se dévoila ainsi dans toute sa pureté originelle ; des lèvres offertes qu’on ne pouvait se retenir d’embrasser.

Voilà pourquoi je suis en colère. Comme tous les hommes qui aiment enfiler ces fins tissus sur leur ventre épilé, je désespère. Cette mode taille basse prend une telle ampleur qu’on ne trouve même plus de strings corrects dans les magasins. Essayez d’en trouver un minuscule et remontant bien haut sur les hanches. Déçu, je ressorts donc des armoires ma réserve personnelle. Malgré les années qui passent, j’éprouve toujours un délicieux sentiment à glisser ces ministrings sur mon ventre lisse. Ils s’adaptent merveilleusement au coté minimaliste qui m’excite tant. De part leur rareté, je les déguste en connaisseur, comme un grand vin du même âge...

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